Les nations se sont engagées collectivement à tripler la capacité des énergies renouvelables d’ici 2030, intégrant le nucléaire comme option pour réduire les émissions de CO2, une première dans l’histoire des COP. Chaque pays doit désormais préciser ses engagements à court terme d’ici 2025 pour lutter contre l’urgence climatique, visant à maintenir le réchauffement mondial à 1,5 degré.
Notablement, le texte final de la COP mentionne pour la première fois les énergies fossiles, soulignant la nécessité de “réduire” le charbon. Toutefois, des réserves subsistent, notamment en ce qui concerne l’inclusion du gaz, considéré par certains comme une énergie fossile plutôt que de transition.
Le texte évoque également le captage et le stockage du carbone, une solution soutenue par les pays producteurs de pétrole mais encore considérée comme peu mature. Il reconnaît la finance comme un “facteur essentiel” de l’action climatique, exprimant des inquiétudes quant à l’insuffisance des ressources pour faire face aux impacts du changement climatique dans les pays en développement.
Face à ces constats, le texte de Dubaï appelle les parties à élaborer des feuilles de route plus ambitieuses pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il souligne que limiter le réchauffement à 1,5°C d’ici 2100 nécessite des réductions profondes, rapides et durables des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit 43% d’ici 2030 et 60% d’ici 2035.
Pour aller plus loin…
https://theconversation.com/cop28-un-accord-inedit-mais-sans-lurgence-dagir-218087
Source photo: “pexels-aleksandar-pasaric-823696-scaled”