Le 1er août nous avons épuisé notre crédit écologique. Autrement dit à compter de ce jour nous sommes en déficit écologique car nous aurons consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut renouveler en un an.
C’est ce que révèle l’institut de recherche international Global Footprint Network, qui établit chaque année le calcul de la biocapacité terrestre, en comparant la consommation des ressources renouvelables avec le taux de régénération de la nature.
En 2018, si toute l’humanité consommait comme les Français, elle aurait exploité l’équivalent de 2,9 Terre. Un résultat bien au-dessus de la moyenne mondiale, qui évolue ces dernières années autour de 1,7 Terre.
Pourtant, « la réduction des émissions de GES pourrait générer quatre fois plus d’emplois qu’elle n’en détruirait » lutter contre le changement créerait 18 millions d’emplois comme l’indiquait cet article du monde en mai dernier https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/05/14/lutter-contre-le-changement-climatique-creerait-18-millions-d-emplois_5298875_3244.html
L’heure n’est plus au constat mais à l’action : deux leviers s’offrent à nous,
1. Pénaliser enfin, les pollueurs selon le principe du pollueur payeur quand « 100 entreprises sont responsables de 70% des émissions mondiales de carbone » selon un rapport publié par l’ONG Carbon Disclosure Project. Parmi ces entreprises des entreprises productrices de gaz, pétrole, charbon et ciment
- Rejoindre la liste des 90 entreprises qui ont décidé d’aligner leurs émissions de gaz à effet de serre sur les accords de Paris.
Plus d’informations :
Crédit photo : article les Echos du 31/07/18